#HelloQuitteX… Haro sur Elon Musk

Après une première vague de départs, l’année dernière, de nombreuses écoles et universités ont quitté X (anciennement Twitter), à la suite de l’investiture de Donald Trump comme président des États-Unis. Ce départ collectif s’inscrit dans une contestation grandissante contre la désinformation et les dérives éthiques attribuées à la plateforme, depuis son rachat par Elon Musk.

Le mouvement #HelloQuitteX, initié par un collectif d’utilisateurs, appelle les internautes à abandonner X pour privilégier des alternatives plus respectueuses des principes de liberté et de responsabilité en ligne. Sur le site officiel de la campagne, on peut lire :
 

« Sous Elon Musk, X s’est transformé en un outil de manipulation massive. Refusons de participer à ce système et reprenons le contrôle en migrant collectivement vers des plateformes qui défendent une véritable liberté d’expression. »

Désinformation et éthique en cause

Le monde académique se mobilise particulièrement contre ce qu’il considère comme un environnement toxique. Universités, grandes écoles, enseignants et étudiants ont dénoncé la réintégration de comptes,  précédemment bannis, pour discours haineux ou harcèlement; une décision perçue comme une atteinte à l’éthique.

Parmi les établissements ayant acté leur départ, figurent des poids lourds telles que l’Université Paris-Saclay et l’École Polytechnique. Ces institutions estiment que «les conditions nécessaires à une information fiable et éthique ne sont plus réunies» sur X.

Alternatives plébiscitées

Selon un décompte réalisé par Le Nouvel Observateur, plus de quarante établissements d’enseignement supérieur ont déjà déserté la plateforme. Ces institutions encouragent leurs communautés à les suivre sur des alternatives jugées plus sûres, telles que Mastodon, Threads (groupe Meta) ou encore Bluesky.

Une vague de départs qui dépasse le milieu académique

Le monde estudiantin n’est pas seul dans cette fronde. Plusieurs responsables politiques, majoritairement issus de la gauche, ont suspendu leurs activités sur X. Même le quotidien Le Monde a acté son départ, dans un éditorial publié récemment, affirmant ne plus vouloir cautionner la direction prise par le réseau social sous Elon Musk.