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Haykel Mekki : je ne pense pas que Bouderbala sera notre candidat à la présidence du parlement

Haykel Mekki : je ne pense pas que Bouderbala sera notre candidat la prsidence du parlement

Le membre du bureau politique du Mouvement Echaâb, Haykel Mekki a indiqué que son parti avait appelé le président de la République, Kaïs Saïed et la communauté internationale à mettre de côté les conflits politiques et à rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie. « Si nous considérons véritablement que nous sommes souverains, qu’on rétablisse aujourd’hui les relations diplomatiques avec la Syrie », a-t-il ajouté.

Invité le 8 février 2023 de Hatem Ben Amara, à « Sbah El Ward » sur Jawhara FM, Haykel Mekki a indiqué que 31 élus du Mouvement Echaâb seront présents au prochain parlement. Il a expliqué que ce chiffre pourrait croître en raison des recours déposés par le parti ou contre le parti. « Nous annoncerons le chiffre final… Le nombre d’élus ne sera pas en dessous de 31 députés… Nous avons contacté plusieurs élus et d’autres sont venus vers nous… Nous réfléchissons sérieusement à la création d’un bloc national historique afin de servir notre peuple et de créer l’État du peuple », a-t-il déclaré.

Haykel Mekki a considéré que plusieurs personnes ont infiltré le parlement. Il a assuré que le Mouvement Echaâb accueillait à bras ouverts tout individu soutenant le processus entamé depuis 25 juillet 2021 et croyant que son rôle législatif contribuera à améliorer la situation économique. « On ne peut pas envisager de croissance et de progression en gardant ce système de rente… Comment allons-nous procéder à une levée des compensations ? Ceci menace la sécurité nationale… Malheureusement, le gouvernement tunisien n’a pas de stratégie et de plans », a-t-il ajouté.

Le dirigeant du Mouvement Echaâb a considéré que la situation du pays nécessitait la formation d’un gouvernement politique. Il a assuré que son parti cherchait à apporter un plus et à proposer des alternatives. Il a assuré que rien n’a changé depuis le 25 juillet 2021 au niveau économique. La réussite de ce processus reste, selon lui, tributaire de l’amélioration du quotidien des Tunisiens. Il a insisté sur le rôle social de l’État et la réalisation de la croissance économique.

« Dans le monde, il n’y a pas que les Américains et les Français… Le monde est ouvert… Nous avons des ressources humaines permettant de créer un grand futur… Nous sommes la porte de l’Afrique… Nous pouvons profiter des changements à l’échelle mondiale afin de servir les intérêts de la Tunisie… Nous devons nous positionner selon les intérêts du peuple tunisien », a-t-il dit.

Haykel Mekki a assuré que le Mouvement Echaâb soutiendra un candidat à la présidence de la prochaine Assemblée des Représentants du Peuple. L’identité de cette personne n’a pas encore été définie. Il s’agira d’un candidat présenté par son parti et ses alliés. Il peut s’agir d’une femme. « Je ne pense pas que notre candidat sera Brahim Bouderbala… Nous pouvons vous surprendre en présentant une candidate », a-t-il poursuivi.

Le dirigeant du Mouvement Echaâb a assuré que le conflit entre le président de la République, Kaïs Saïed et l’UGTT était bénéfique aux Frères musulmans et aux ennemis du pays. Il a assuré que son parti fera tout ce qui est en son pouvoir pour débloquer la situation. Il a appelé les patriotes, acteurs politiques et médias à faire en sorte d’éviter un clash entre la présidence et la centrale syndicale. Il a assuré que Rached Ghannouchi souhaitait ce conflit. Il a assuré que le Mouvement Echaâb soutenait la démocratie et les libertés. Il a exprimé son opposition à la tenue par le chef de l’État d’un discours depuis la caserne de la Garde nationale d’El Aouina. Il a dénoncé les atteintes aux droits et aux libertés, notamment l’arrestation du secrétaire général du syndicat des agents de la Société Tunisie Autoroutes.

Haykel Mekki a qualifié les ministres de fonctionnaires. Il a critiqué la performance du gouvernement. Il a, aussi, affirmé que le Mouvement Echaâb avait demandé au chef de l’État d’organiser des élections présidentielles anticipées. « Nous avons notre vision et nous souhaitons l’appliquer à travers l’appareil exécutif à savoir le gouvernement. Nous respectons la constitution. Le chef de l’État nomme le chef du gouvernement… Nous pourrions proposer un chef du gouvernement… Nous devons réviser la loi électorale… Nous avons mis le président en garde contre les lacunes de ce texte… Je pense que la légitimité de l’Instance supérieure indépendante pour les élections devrait faire l’objet de plusieurs réflexions. La fin de l’état d’exception doit être suivie de la mise en place d’institutions permanentes… Les décrets promulgués par le président doivent faire l’objet d’un débat au sein du parlement », a-t-il ajouté.

Réagissant aux sondages mettant K2rym en deuxième position et n’évoquant aucun candidat Mouvement Echaâb, Haykel Mekki s’est interrogé sur le déroulement de ce genre de processus. Il a considéré que le sondage réalisé par Sigma conseil était orienté.

S.G


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