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Harabech : la Tunisie produisait, dans le passé, le vaccin contre la rage

 

La médecin et coordinatrice du programme national de lutte contre la rage, Kaouther Harabech a affirmé que neuf cas de décès ont été enregistrés depuis le début de l’année. Elle a estimé qu’il s’agissait d’un chiffre élevé.

S’exprimant le 21 août 2024 durant « Al Machhad Al An » de Lilya Hsini sur la Radio nationale, Kaouther Harabech a indiqué que ce chiffre n’a pas été enregistré depuis 1993. La Tunisie a enregistré un cas de rage en 2020, cinq en 2021, cinq en 2022, six en 2023 et neuf cas depuis le début de 2024. La médecin a précisé que sur ces neuf cas, sept n’ont pas suivi un traitement et deux ne l’ont pas achevé. Dans la majorité des cas, le virus a été contracté par morsures de chiens errants.

Kaouther Harabech a affirmé que la Tunisie produisait, dans le passé, le vaccin contre la rage. Actuellement, elle s’approvisionne à travers l’import. Il y a eu une petite perturbation. Les vaccins seront bientôt disponibles en quantités suffisantes. La médecin a, aussi, expliqué que la Tunisie ne détenait pas de chiffre officiel de chiens présents en Tunisie. Il n’y a qu’une estimation évoquant le chiffre de 1,3 million de chiens. Selon elle, vacciner 70% des chiens sur le territoire permettra d’éradiquer la rage. Or, ceci n’est pas possible pour les chiens errants. Il n’y a pas de stratégie de vaccination de ces derniers, notamment en raison de l’absence de contrôle de ces animaux. Elle a évoqué l’exemple des chiens de bergers laissés en liberté dans les zones rurales. 

 

 

 

Kaouther Harabech a indiqué qu’en cas de morsure, griffure ou contact entre gouttelettes de salive et une blessure, l’individu concerné doit laver le point de contact avec du savon et se rendre immédiatement au centre de traitement le plus proche. Elle a expliqué que l’injection devait se faire au niveau du point de contamination afin de stopper la propagation de la maladie. Il faut suivre le protocole qui contient au grand maximum cinq injections se déroulant sur 28 jours.

 

 

 

D’après elle, plusieurs personnes se sont, récemment, dirigées vers les centres de traitement. Mme Harabech a précisé qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter en cas de morsure ou griffure par un animal de compagnie et qui se porte bien durant les quinze jours suivants. Elle a appelé les propriétaires d’animaux à vacciner ses derniers, notamment en l’espace de trois jours en cas de contact avec d’autres animaux suspectés d’être porteurs de la rage. 

 

S.G


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