Hamza : Jaouhar Ben Mbarek et Khayam Turki sont en danger

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L’avocate, Islem Hamza, a considéré que les institutions de l’État opéraient tels des gangs et qu’il était tout à fait normal d’observer des opérations de kidnapping durant le week-end dans le but de placer les victimes en prison. Ainsi, ni les familles, ni les avocats n’auront la possibilité d’intervenir dans l’immédiat.

Dans une publication Facebook du 10 mars 2023, Islem Hamza a indiqué que l’administration de la prison avait décidé, la veille, de transférer les accusés dans le cadre de l’affaire de complot contre l’État dans une nouvelle cellule. Ils se trouvent, selon elle, dans une cellule encombrée, sans toilettes et avec des fenêtres cassées. Elle a, également, considéré que ses derniers étaient en danger puisqu’ils se trouvaient dans une cellule accueillant des voleurs, des trafiquants de drogues et des meurtriers.

Elle a indiqué que le bâtonnier des avocats, Hatem Mziou, était intervenu pour remédier à la situation, mais que Ghazi Chaouachi a été le seul concerné par cette intervention en raison de sa qualité d’avocat. Jaouhar Ben Mbarek et Khayam Turki continuent, donc, leur grève de la faim. L’avocate a évoqué une mauvaise intention de la part de l’administration de la prison et que le comité de défense était dans l’incapacité de confirmer ou de nier toute information concernant les prisonniers et leur situation. Elle a affirmé que le comité de défense tenait l’administration de la prison, la ministre de la Justice, Leila Jaffel et le président de la République, Kaïs Saïed, pour responsables de toute agression des accusés ou menace à leur intégrité physique.

S.G