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Fruits et légumes en prévision du mois saint: Des prix à couper l’appétit

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Comme la tendance inflationniste continue, les prix des fruits et légumes sont devenus affolants, faisant regretter du coup un temps passé où tout était à la portée de toutes les bourses

Ramadan approche à grands pas. C’est le mois de la consommation par excellence surtout sur le plan alimentaire. Mais pas celle de l’abondance par ces temps de disette et de dégringolade du pouvoir d’achat. Comme les Tunisiens préfèrent acheter en vrac à leur guise toutes sortes d’aliments verts et rouges, le supermarché est l’endroit idéal.

Les prix y sont clairement affichés et le client achète à la pesée la quantité qu’il désire au gramme près. Une façon de contourner les pratiques douteuses et abusives des marchands dans les marchés qui veulent vendre en grandes quantités.

Lundi dernier, dans un supermarché de Cité Mahrajène, on ne se bousculait pas au portillon et on ne se pressait pas pour faire ses emplettes. Surtout à y regarder les tarifs pratiqués dans les rayons des fruits et légumes. Le prix des agrumes donne des sueurs froides: oranges «thomson» à 3,220 D/kilo, clémentines «nova» à 2,500 D/kilo, ça passe encore quoique la qualité est souvent moyenne mais alors pour des citrons à 5 D/kilo. On touche le fond en termes de prix chers et élevés ! Pour un pays grand producteur d’agrumes, ça fait tache.

A entendre le bulletin radio matinal, l’inflation est partie en flèche pour se stabiliser à la hausse depuis janvier 2022. Devenue à deux chiffres, dépassant la barre des 10%, l’inflation qui touche le segment alimentation est un phénomène latent en Tunisie et ça se vérifie directement dans les étalages et rayons alimentaires des supermarchés.

Le consommateur lambda n’achète plus avec un couffin mais fait de maigres courses au sachet et à la main, au quotidien.

Une salade bien chère!

La laitue a franchi la barre du dinar symbolique pour s’écouler à 1,050 D. La salade romaine est à 1,150 D. Des poireaux à 2,460 D/kilo. Des pommes de terre à 1,870 D/kilo… Avec des tomates à 2,850 D/kilo, des oignons, des concombres et pommes de terre qui ont dépassé les bornes au niveau des prix, une simple salade coûte désormais un bras ! A une poignée de jours du ramadan, le jeûne s’annonce bien pénible pour la communauté musulmane.

C’est connu de tous désormais. L’inflation des prix agit comme un phénomène de baisse de la valeur de la monnaie durablement et dans le temps. Les autorités publiques utilisent ce mécanisme pour rembourser leurs créances et dettes.

Déjà que le pouvoir d’achat en prend un sacré coup avec des retards de paiement de salaires et de grandes difficultés au quotidien, la qualité de vie s’effondre et les choses deviennent pénibles. De quoi perdre l’appétit et le goût des bonnes choses à table. Bien sûr on ne parle même plus de la viande ovine qui s’écoule par endroits à 50 D le kilogramme si bien que le prix du mouton durant l’aïd risque d’osciller entre 700 et 1.200 D, selon certaines voix. A quand une fatwa pour empêcher l’obligation d’acheter le mouton du sacrifice ?

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