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Face à une situation surréaliste qui dépasse ses 250 salariés : Snipe-La Presse, plus vivante que jamais

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Doit-on punir Snipe-La Presse pour avoir subi, d’ailleurs comme tous les autres médias publics, les travers et les infortunes d’une conjoncture tout aussi contraignante qu’impérieuse ? Ceux qui préconisent cette démarche, ceux qui prétendent, aujourd’hui, « veiller aux deniers publics » sont tout simplement coupés de la réalité.

Peut-on vraiment imaginer le paysage médiatique sans Snipe-La Presse ? Si la presse écrite continue encore à préserver une bonne partie de ses lecteurs, si elle continue à résister aux aléas d’un nouvel ordre médiatique, Snipe-La Presse, éditrice des deux quotidiens La Presse en français et Al-Sahafa Al-Yaoum en arabe et avec tout son personnel, poursuit son combat de la manière la plus engagée et la plus responsable. Elle n’a rien perdu de sa ferveur. Elle n’a rien perdu de son aura. Elle honore toujours le paysage médiatique et l’entoure de son aura. Elle donne encore des ailes à un secteur que certains croyaient, par méconnaissance ou par excès de jugement, révolu. Sa place sur la scène est toujours aussi prépondérante, pour ne pas dire déterminante. Et c’est pour cela qu’elle préserve encore et toujours la confiance et la certitude de ses fidèles lecteurs.

Et c’est aussi pour la même raison que l’on n’accepte pas, et que l’on ne permettra jamais à ceux qui veulent dénuder notre entreprise de son vrai rôle, de sa crédibilité et même de son charme.

Alors vraiment, doit-on punir Snipe-La Presse pour avoir subi, d’ailleurs comme tous les autres médias publics, les travers et les infortunes d’une conjoncture tout aussi contraignante qu’impérieuse ? Ceux qui préconisent cette démarche, ceux qui prétendent, aujourd’hui, « veiller aux deniers publics » sont tout simplement coupés de la réalité.

La majorité des entreprises médiatiques, pour ne pas dire toutes, sont à la peine au niveau financier. Elles sont fortement endettées. Face à cette contrainte qui s’accumule, de nombreuses entreprises médiatiques ne parviennent plus à assumer leurs engagements. Elles voient leurs dettes partir à la hausse. Les déficits se creusent de plus en plus. Le surendettement fait peser un risque de crise systémique de tout le paysage.

Beaucoup à craindre, mais davantage à espérer

Alors quels moyens et quel recours pour sortir de l’ornière ?

Pareille interrogation ne date pas d’aujourd’hui, mais la réponse est toujours simple : il est  plus que nécessaire d’enclencher un véritable débat sur la situation économique et financière des médias publics, couverts de dettes et faisant face à des charges qui dépassent de loin leurs moyens. La logique et l’efficacité, liées à un véritable plan de sauvetage, sont une alternative plus que jamais indispensable. Mais il faudrait commencer par en finir avec les effets d’annonce, cibler les véritables causes, du reste bien connues.

Dans le même temps, il serait insensé de s’en prendre aux salaires.  La retenue des primes spécifiques d’un travail accompli, que ce soit dimanche ou la nuit, enfreint les dispositions légales telles qu’énoncées dans la Convention collective. Elle montre que les initiateurs de cette décision ne connaissent pas, et n’avaient pas aussi cherché à connaître, la nature et le monde du travail journalistique. On est ainsi entré dans une contre-évaluation : priver un journaliste, un fonctionnaire ou un ouvrier d’être rémunéré pour un travail accompli. L’émolument, pourtant pierre angulaire du Code du travail, est ainsi compromis, bafoué.

C’est pour cela que l’on aurait besoin d’un autre regard, d’une autre vision et  d’autres considérations pour étudier la situation de Snipe-La Presse, dans toutes ses composantes. Ses défauts, mais aussi ses atouts et ses qualités. C’est assurément cette réalité, assez spécifique, que certains refusent de voir.

Concevoir et éditer un journal coûtent, comme tout le monde le sait, très cher. Et pour tirer un média vers le haut, il faut dépenser. Mais la quasi-totalité des journaux ne s’en sortent plus, même avec un contenu et une ligne éditoriale irréprochables. Dans les coulisses, se cache un état financier fragile en pleine dérive. Ce n’est donc ni plus ni moins que la déstabilisation qui menace des entreprises dont les efforts et le rendement aussi exceptionnels soient-ils ne suffisent pas à éponger les déficits et les dettes. L’on sait que Snipe-La Presse passe par des moments difficiles, mais l’on est convaincu que jamais ses hommes et ses femmes ne lésineront sur les efforts pour que leur entreprise reste vivante, intacte, pure et inaltérée. Ils continueront à passer au-devant le sens du devoir et de l’exemplarité. Il faut avoir y travaillé et vécu des moments forts pour comprendre comment elle fonctionne. En dépit des problèmes, d’ailleurs rencontrés et subis par tous les médias, et non seulement publics, il n’y a jamais eu de fissure dans sa fondation.

Certes, nous avons aujourd’hui beaucoup à craindre, mais aussi et surtout davantage à espérer.

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