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Aram Belhaj, économiste et universitaire  : «Pas d’accord avec le FMI dans les jours à venir et dans les circonstances actuelles»

«Alors que la Tunisie fait face à la plus grave crise financière de son histoire, le gouvernement Najla Bouden, qui mise sur le Programme national des réformes structurelles pour parvenir à finaliser un accord de prêt avec le Fonds monétaire international, a vu ses cartes complètement chamboulées », c’est ce qu’a déclaré, récemment, Aram Belhaj, économiste et universitaire. Selon lui, « trois raisons ont présidé à ce chambardement. D’abord, s’il y a un accord avec avec le FMI, ce ne sera pas dans les jours à venir et, dans les circonstances actuelles, il n’y a pas d’autre alternative, comme le prétendent certains. Il ne saurait y avoir d’alternative qu’à moyen terme, et le gouvernement le sait très bien, d’autant que le pays a besoin d’un financement estimé à 25 milliards de dinars pour financer le budget de l’Etat pour l’exercice en cours, alors que les ressources provenant du tourisme, des Tunisiens à l’étranger et de l’exportation de l’huile d’olive ne sauraient couvrir l’écart énorme existant entre les besoins du pays en devises et les dépenses programmées ».       

L’économiste fait savoir que la deuxième raison qui a renversé tous les équilibres est que l’accord technique, conclu avec le FMI le 15 octobre 2022, va sans doute être totalement revu, « surtout que les hypothèses et les équilibres sur lesquels il a été basé ont beaucoup changé au cours des six derniers mois ». Belhaj  estime que « le FMI va probablement demander un nouveau programme et imposer un passage par le Club de Paris, si tant est que le gouvernement tunisien poursuivra la négociation avec l’institution financière internationale ».

« La troisième raison réside dans le fait que tous les efforts consentis par le gouvernement tunisien dans le cadre dudit programme national de réformes structurelles ne sont plus suffisants. Il n’y a pas eu de réforme du système de subvention. Le dossier de la réforme des établissements et entreprises publiques n’a pas avancé et celui de la révision du système fiscal non plus ».

Céréales : Les prix en baisse

Le prix moyen du blé dur sur le marché mondial des céréales a baissé à 415,5 dollars/t en mars 2023, soit une régression de 2,4% par rapport aux prix de février 2023 et de 33% par rapport aux prix de mars 2022, c’est ce qu’annonce l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). D’après la même source, le prix moyen du blé tendre européen sur le marché mondial a atteint 291,3 dollars/t en mars 2023, ce qui correspond à une baisse de 9%, par rapport aux prix de février 2023 et de 32,82% en comparaison avec les prix de mars 2022.

Quant au prix moyen de l’orge européen, il s’est situé à 286 dollars/t, soit un repli de 5% par rapport à février 2023 et de 32% par rapport à mars 2022.

En Tunisie, les enjeux liés aux céréales sont considérables compte tenu de leur poids dans l’alimentation de la population, dans la production agricole et agroalimentaire et dans l’ensemble de l’économie, d’une façon générale.

La production des céréales en Tunisie est marquée par une forte irrégularité et demeure conditionnée par les aléas climatiques. Le pays n’est pas autosuffisant en produits céréaliers et importe plus de 50% de ses besoins céréaliers, en fonction des niveaux de récolte du pays.

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