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Indice de liberté économique 2023 : La Tunisie chute à la 132e place

Dans le dernier rapport sur l’indice de liberté économique 2023, publié par le groupe de réflexion  américain «The Heritage Foundation », la Tunisie a chuté à la 132e place sur 176 pays avec un score de 52,9. La Tunisie perd ainsi quatre places et se retrouve à un niveau inférieur aux moyennes mondiales et régionales. La Tunisie est la dixième économie arabe la plus libre et se classe 27e dans le panorama africain.

Les Emirats arabes unis classés à la 24e place comptent parmi les économies arabes les plus libres dans le monde à travers un score de 70,9. Le Qatar (36e) est le deuxième pays arabe du classement et dépasse largement le royaume de Bahreïn (68e) et la Jordanie (93e). Le Sultanat d’Oman (95e) présente la cinquième économie arabe la plus libre, suivi du Maroc (97e) et de l’Arabie saoudite (98e). Le Koweït se classe au 108e rang et dépasse la Mauritanie (117e).

Dans l’indice de liberté économique pour l’année 2022, la Tunisie  a été classée à la 128e  place sur 177 pays, en recul de 9 places par rapport à 2021 et de 33 places par rapport à l’année 2010 d’avant la « Révolution », une chute liée à la forte dégradation de la santé fiscale et financière du pays ainsi qu’à la dégradation du climat de l’investissement.

Il est à rappeler que l’indice analyse les économies en utilisant quatre aspects clés : l’Etat de droit, la taille du gouvernement, l’efficacité de la réglementation et l’ouverture du marché.

Fitch Rating : «Le risque de financement extérieur du pays demeure élevé»

La Tunisie continue à faire face à des risques de financement élevés, selon l’agence de notation « Fitch Rating ».  Cette dernière précise que les progrès de la Tunisie en termes de politiques requises en vertu d’un accord au niveau des experts, Staff Level agreement (SLA) pour un programme de soutien du FMI, ont augmenté la probabilité de décaissement des fonds, mais le risque de financement extérieur du pays demeure élevé. Le conseil d’administration du FMI devait initialement valider l’accord de la Tunisie en décembre 2022, mais l’examen a été retardé.

Les raisons du retard n’ont pas été dévoilées. Elles seraient dues, selon Fitch, à l’amendement de la loi sur le secteur public adopté par le Conseil des ministres le 9 février, et les progrès des autorités en matière de finalisation d’un plan de financement actualisé ont amélioré les perspectives d’approbation par le conseil d’administration.

AFC : Risque de détérioration de la qualité des engagements des établissements de crédit

Selon l’intermédiaire en Bourse AFC, la provision collective est une mesure de couverture des risques futurs de la détérioration de la qualité des engagements des établissements de crédit dits sains, c’est-à-dire de classe 0 et 1.

La circulaire 2023-2 de la BCT du 24 février 2023 a révisé à la hausse le taux de risque de migration de quelques secteurs, sans impact significatif sur le montant de provisionnement. Par contre, la BCT a également révisé à la hausse le taux de couverture de tous les secteurs, hormis les crédits logements accordés aux particuliers et les exportateurs de l’huile d’olive. Cette dernière mesure porte le taux de couverture de 30 à 35% et concerne environ 73% des engagements bancaires, selon nos estimations. Nous avons procédé à une simulation de l’impact de l’application de cette circulaire sur les résultats des banques cotées. Selon nos calculs, la dotation supplémentaire pour les banques cotées devrait être aux alentours de 140 millions de dinars pour l’exercice 2022. Ainsi, l’ensemble des résultats des banques cotées devrait baisser de 101 millions de dinars après impôts en passant de 1.543 à 1.442 millions de dinars, soit  une baisse de 6,5% par rapport aux estimations initiales.

Mohamed Souilem : «Maintenir le taux d’intérêt proche du taux d’intérêt directeur»

D’après une déclaration de Mohamed Souilem, ancien directeur général de la politique monétaire au sein de la Banque centrale de Tunisie, le premier objectif de la BCT est de maintenir le taux d’intérêt sur le marché monétaire proche du taux d’intérêt directeur, qui est de l’ordre de 8 %. Intervenant sur les ondes d’une radio privée, il a ajouté que « le taux d’intérêt du marché monétaire au cours du mois de février 2023 a connu une hausse pour atteindre le niveau de 8,02%, contre 7,96% en janvier 2023 ». Souilem a indiqué que ce taux est le plus élevé enregistré depuis 1996, mais la Tunisie a connu, au début et tout au long des années 1990, 1991 et 1992, un taux d’intérêt de plus de 11 %, sachant que le taux d’inflation en 1982 a atteint le niveau le plus élevé jamais atteint à 13,9 %. « A l’instar d’autres pays dans le monde, la Tunisie a connu une hausse insensée des prix, notamment en conjonction avec la crise sanitaire et le conflit russo-ukrainien, qui a affecté les chaînes d’approvisionnement, les prix du pétrole, les transports ainsi que les matières de base telles que les céréales » a-t-il précisé. Selon son analyse, la Tunisie n’a augmenté le taux d’intérêt que 3 fois, tout au long de cette crise, contre une augmentation fréquente de 7 fois aux États-Unis d’Amérique. Souilem a aussi fait savoir qu’il y a une tendance dans le monde à lutter contre l’inflation en la plaçant en priorité. D’après lui, il est nécessaire aujourd’hui de lutter contre l’inflation en priorité et ensuite de prêter attention à l’amélioration du taux de croissance. Il a souligné que « l’inflation en Tunisie est dans son intégralité importée», précisant que celle-ci est «menacée d’une augmentation sous la forme d’une baisse du taux de change du dinar. L’Etat pourrait être contraint d’augmenter certains prix de matériaux subventionnés, ce qui aura un impact sur le taux d’inflation ». En guise de conclusion. Souilem a jaugé que « la tendance pourrait être à la baisse au niveau du taux d’inflation, au cas où une stabilité serait enregistrée en la matière pour le mois de février 2023, indication qui sera publiée dans quelques jours, sauf s’il y a une tendance de l’État à augmenter les prix de certains matériaux subventionnés».

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