Exposition « Grain de sable » de Amel Ghroum à la Librairie Fahrenheit 451 : Un monde à la fois silence et rythme

Entre des paysages qu’elle appréhende en larges et en serrés pour en extraire des fragments, des instants et autres détails graphiques, Amel Ghroum raconte le désert de différentes manières : en noir et blanc où elle s’intéresse à la vie qui l’habite (entre autres flore et faune) et à son potentiel plastique. Des rencontres qu’elle y fait, elle distille des jeux de contrastes hyperboliques et s’appuie sur sa propre imagination pour construire une image poétique qui dépasse les limites de la réalité géographique (le désert comme lieu de fiction).
« La photographie est pour moi une fenêtre ouverte sur deux mondes captivants : le désert et la mer. D’une mer à l’autre, deux immensités sans barreaux, en perpétuels mouvements, sculptées par le vent et les caprices du temps. Le désert est un royaume de silence et d’immensité. La lumière éclatante du jour et les ombres allongées au crépuscule révèlent des textures et des formes fascinantes : chaque grain de sable raconte une histoire et chaque ombre dessine des formes éphémères », note Amel Ghroum qui expose actuellement à la Librairie Fahrenheit 451, une série de clichés intitulée « Grain de sable », fruit de ses pérégrinations en Tunisie, à Tembaine, (au sud de Douz) et au sultanat d’Oman.
Après sa première exposition « Balcon sur mer » en 2022, consacrée comme indique son titre à la mer, c’est l’appel du désert qui a pris la relève, attirant son œil et son esprit. Un espace d’éternité, mouvant qui respire la justice totale et l’égalité absolue. Un monde à la fois silence et rythme, pour emprunter les mots de Le Clézio, que la photographe a investi avec son appareil pour capturer différents bouts de décors naturels, d’instantanéités qui s’offraient à elle, de récits éphémères ou encore de fortuites rencontres.
Entre paysages qu’elle appréhende en larges ou en serrés pour en extraire des fragments, des instants et autres détails graphiques, Amel Ghroum raconte le désert de différentes manières: en noir et blanc où elle s’intéresse à la vie qui l’habite (entre autres flore et faune) et à son potentiel plastique. Des rencontres qu’elle y fait, elle distille des jeux de contrastes hyperboliques et s’appuie sur sa propre imagination pour construire une image poétique qui dépasse les limites de la réalité géographique (le désert comme lieu de fiction).
En couleurs, celle du désert: chaudes et scintillantes, pour saisir l’éphémère, et mettre en cadres des fragments de dunes, des graphies de sable, des «œuvres» dessinées par le vent, des empreintes et des traces de passages… Elle met au jour une aridité impressioniste, changeante par ses lumières et une picturalité naturelle conférée par ses mouvements et ses différentes manifestations.
A voir!
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