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Ennaifer : la Tunisie doit se focaliser sur le développement économique et la création d'emplois

Ennaifer : la Tunisie doit se focaliser sur le dveloppement conomique et la cration demplois

Le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer, a indiqué que la Tunisie était appelée à honorer, durant 2023, des engagements financiers à hauteur de 8.945 millions de dinars. Selon les chiffres publiés par la Banque Centrale de Tunisie, la Tunisie a honoré 74,5% de ses engagements financiers étrangers, soit 6.653,1 millions de dinars.

Intervenant durant « Expresso » de Wassim Ben Larbi sur Express Fm, Bassem Ennaifer a expliqué que la Tunisie était appelée à payer 2.291 millions de dinars durant le reste de l’année. Il a considéré que la chose était facile à faire et que le pays pourra couvrir l’intégralité de ses obligations extérieures pour l’année 2023.

Bassem Ennaifer a rappelé que la Tunisie importait ses besoins en matières premières et en énergies, alors que ses ressources en devises étaient limitées. Ceci nous pousse vers l’exploitation des ressources en fonction des priorités. La Tunisie doit se focaliser sur le développement économique et la création d’emplois.

« Nous avons eu une saison touristique extraordinaire… Elle a permis de récolter 5391 millions de dinars, soit un peu plus que les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger…Le prix de l’énergie sur le marché international nous a, aussi, aidés… Nous avons collecté des fonds supérieurs aux estimations », a-t-il ajouté.

Bassem Ennaifer a évoqué l’amélioration de la balance commerciale. Le déficit au niveau de celle-ci s’est amélioré en raison de la stabilité des prix de l’énergie. Néanmoins, cette politique de prudence a, selon lui, des inconvénients, notamment en matière d’exploitation des ressources pour honorer les engagements de l’État et non pour l’investissement.

Le professeur en économie a évoqué l’impact de la demande en Europe sur l’industrie mécanique. L’équation pour la Tunisie sera difficile. Il a évoqué le maintien de la tendance inflationniste en Europe. Il a évoqué l’absence d’éléments permettant de déduire que la Tunisie aura accès à des financements permettant de couvrir les dépenses budgétaires telles qu’envisagées dans la loi de finances 2023.

Bassem Ennaifer a expliqué que l’accès aux prêts bilatéraux était difficile. Il a justifié cela par la notation de la Tunisie. Notre pays pourrait emprunter. Ceci nécessitera l’intervention d’un autre pays en tant que garant. Néanmoins, ces prêts auront un coût élevé. La Tunisie peut compter sur les revenus provenant de certaines activités telles que le Tourisme, la vente d’huile d’olive, l’exportation des dattes et les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger.

S.G


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