Ennahdha : l'Etat veut se débarrasser de Noureddine Bhiri

Ce qui reste du parti islamiste d’Ennahdha s’est réuni ce jeudi 5 mars 2022, sous la supervision de leur chef, Rached Ghannouchi, apprend-on dans un communiqué, paru ce jeudi.
Lors de cette réunion, le bureau exécutif du parti islamiste, a, sans demi-mots, condamné l’invasion des troupes de la Fédération de Russie en Ukraine, la qualifiant de « hors la Loi » en rappelant les grands principes d’autodétermination des peuples, de liberté et de démocratie.
Dans son communiqué, le parti condamne aussi la position jugée « faible » de l’Etat tunisien.
La « séquestration » de Noureddine Bhiri, a aussi été évoquée. « Le gouvernement est responsable de tout ce qui pourrait toucher à sa personne, surtout, après qu’il ait atteint son 63 jour de grève de la faim » souligne le bureau exécutif qui surenchérit insinuant que « l’Etat veut se débarrasser de Noureddine Bhiri et faire taire à jamais sa voix dénonçant le coup d’Etat ».
Le bureau exécutif présidé par, Rached Ghannouchi, a aussi dénoncé l’arrestation de l’ancien bâtonnier, Abderrazak Kilani, « qui a été arrêté parce qu’il défendait Noureddine Bhiri, séquestré injustement et sans raison » a-t-on écrit.
En conclusion de cette communication, on apprend qu’Ennahdha est « inquiet », pour le « flou qui règne sur la situation économique dans le pays, la pression sociale qui augmente à cause de l’arrêt de l’économie, ainsi que l’augmentation des prix et les pénuries qui persistent ».
« Nous appelons l’Etat à faire preuve d’honnêteté envers les citoyens sans tenter de cacher sa faillite dans la gestion de la situation » on-t-il dit.
S.A
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