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Drame de Djerba : les opérations de recherche se poursuivent

 

Les opérations de recherche des personnes disparues dans le naufrage de l’embarcation de Djerba, qui a fait seize victimes dont des enfants en bas âge et quinze disparus, se poursuivent par les unités de la plongée du district de la Garde maritime au sud, de la Protection civile, de la marine nationale et une équipe de la douane maritime. En outre, des bateaux de pêche ont été mobilisés pour soutenir l’effort de recherche. C’est ce qu’a indiqué, mercredi 2 octobre 2024, la Direction générale de la Garde nationale.

 

Par ailleurs, cette même source a indiqué que les unités du district de la Garde maritime à Djerba ont déjoué une nouvelle tentative de migration irrégulière. Seize migrants tunisiens, dont des enfants, ont été sauvés. Des montants importants en devise ont été saisis.

Les détenus ont été déférés devant les autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures juridiques nécessaires.

 

 

La Direction générale de la Garde nationale souligne, dans ce même document que « la Garde maritime continue d’intensifier ses efforts en multipliant les patrouilles maritimes et en se coordonnant avec d’autres corps sécuritaires afin d’endiguer le phénomène de la migration irrégulière et de minimiser les dangers qu’il représente pour la vie des individus ».

Et d’appeler tous les citoyens à coopérer avec les unités sécuritaires et à signaler toute activité suspecte au 71 860 135, et cela dans le cadre des efforts nationaux de lutte contre la criminalité et de promotion de la sûreté et de la stabilité.

 

Lundi 30 septembre, une embarcation transportant une majorité de migrants irréguliers tunisiens a sombré au large de Djerba, faisant quinze victimes dont des enfants en bas âge et femmes ainsi que seize disparus.

Réagissant à ce drame, le président de la République, Kaïs Saïed a convoqué le ministre de l’Intérieur et a évoqué une opération « étrange » dans le contexte actuel. Il a souligné que « l’île de Dejrba n’a jamais été un point de départ pour les embarcations clandestines », ajoutant que « plusieurs rescapés qui ont rejoint la côte à la nage ont raconté vivre dans des appartements meublés dont le loyer hebdomadaire avoisinait les 1.200 DT ». Une déclaration qui a suscité l’indignation, face à l’approche toujours complotiste dont a fait montre le président alors que des Tunisiens sont morts et d’autres portés disparus.

Des paroles qui ont fait réagir le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) qui a appelé l’État à se montrer solidaire des familles endeuillées et éviter les discours stigmatisant et criminalisant à l’égard des victimes, des survivants et de leurs familles

Notons que mardi 1er octobre 2024, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Médenine, Fathi Baccouche, a indiqué que le ministère public avait autorisé l’arrestation de quatre personnes soupçonnées d’être des intermédiaires qui se trouvaient parmi les migrants.

 

I.N.


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