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Demande de libération de Mourad Zeghidi

 

Le comité de défense du journaliste Mourad Zeghidi a déposé une demande de libération, apprend Business News ce vendredi 28 février 2025, de sources proches du dossier.

Le journaliste avait comparu devant le juge d’instruction en janvier dernier dans l’affaire de blanchiment d’argent dans laquelle il reste détenu. Une « affaire inintelligible », selon ses proches.

 

Les récentes libérations de la présidente de l’IVD Sihem Ben Sedrine, de l’ancien ministre Riadh Mouakher, du journaliste Mohamed Boughalleb et du député Wajdi Ghaoui, ont provoqué une véritable vague d’espoir. Ces décisions judiciaires ravivent l’aspiration collective à une justice plus équitable. La libération de Mourad Zeghidi pourrait bien être la prochaine donnant ainsi le signe d’un pouvoir qui « s’humanise ».

 

Alors qu’il aurait dû être libéré depuis plusieurs mois après avoir purgé l’intégralité de sa peine de prison, la justice a décidé de le maintenir en détention en ouvrant une nouvelle procédure. Un deuxième mandat de dépôt a été émis à son encontre en décembre 2024 dans une affaire de blanchiment d’argent.

  

Plusieurs défenseurs des droits de l’Homme ne cessent d’appeler à la libération des prisonniers d’opinion dont fait partie Mourad Zeghidi. Fin janvier, Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), avait appelé à la libération de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, de l’ancienne directrice exécutive de l’organisation Tunisie Terre d’Asile Sherifa Riahi, ainsi que de Mourad Zeghidi.

Dans un communiqué, il avait affirmé : « Mourad Zeghidi comparaît devant le juge d’instruction pour un dossier portant sur des accusations ridicules », ajoutant que « la justice tunisienne doit assumer sa responsabilité, imposer son indépendance et mettre fin à l’injustice infligée à de nombreuses personnes ».

Le 30 juillet 2024, la Cour d’appel de Tunis a condamné Mourad Zeghidi à huit mois de prison, après que le Tribunal de première instance de Tunis l’ait initialement condamné, le 22 mai 2024, à un an de prison ferme. Il avait été reconnu coupable d’atteinte à l’ordre public et d’attribution de faux faits à un fonctionnaire public.

 

R.B.H.

 


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