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Condamnations régionales et internationales après l'attaque iranienne contre une base américaine au Qatar

Condamnations rgionales et internationales aprs lattaque iranienne contre une base amricaine au Qatar

 

L’attaque de missiles menée lundi 23 juin 2025 par l’Iran contre la base militaire américaine d’Al-Udeid, au Qatar, continue de provoquer une vague de réactions régionales et internationales, entre fermes condamnations et appels à la désescalade.

 

Le Qatar se réserve le droit de riposter

Le Qatar, directement visé, a annoncé qu’il se réservait le droit de riposter. « L’État du Qatar se réserve le droit de répondre directement de manière proportionnelle à la nature et à l’ampleur de cette agression flagrante, et conformément au droit international », a affirmé le ministère qatari des Affaires étrangères dans un communiqué. Doha a précisé que les missiles avaient été interceptés avec succès et que la base avait été évacuée à temps, évitant ainsi toute perte humaine.

 

Condamnations unanimes dans le Golfe

Dans la région, les Émirats arabes unis ont dénoncé une « violation flagrante » de la souveraineté du Qatar, estimant que le ciblage de la base d’Al-Udeid par les Gardiens de la révolution iraniens constitue un acte inacceptable. L’Arabie saoudite, de son côté, a condamné une « agression injustifiable » contre un pays voisin, estimant que cette attaque va à l’encontre du droit international et des principes de bon voisinage.

L’Algérie exprime son inquiétude et sa solidarité avec le Qatar

L’Algérie, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, s’est dite « profondément préoccupée » par l’escalade dans la région, à la suite de ce qu’elle a qualifié d’« atteinte à la souveraineté de l’État frère du Qatar ». Dans un communiqué publié ce lundi, Alger a condamné fermement ces violations inacceptables, exprimant sa solidarité totale avec le Qatar dans cette épreuve.

L’Algérie a également appelé toutes les parties concernées par la sécurité du Moyen-Orient à mobiliser les efforts pour faire échec aux desseins destructeurs, dénonçant une volonté de domination dans la région, « notamment celle affichée sans retenue par l’agresseur israélien, qui agit désormais sans crainte de sanctions ni de reddition de comptes ».

 

La France alerte sur le risque d’embrasement régional

À l’échelle internationale, la France a exprimé sa vive inquiétude face à l’escalade, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Ce dernier a alerté sur « le risque d’un embrasement généralisé » au Moyen-Orient, estimant que l’Iran porte une lourde responsabilité dans cette nouvelle étape de la crise. Il a réitéré l’appel de Paris à un « retour aux négociations », afin d’éviter un conflit régional élargi entre Téhéran et Tel-Aviv.

 

L’Irak en alerte : Bagdad met en garde contre une escalade régionale

L’Irak, allié stratégique de l’Iran tout en accueillant une importante présence militaire américaine, a exprimé lundi 23 juin 2025 sa vive inquiétude après l’attaque de missiles lancée par Téhéran contre une base américaine au Qatar. Dans un communiqué, le ministère irakien des Affaires étrangères a mis en garde contre « un tournant dangereux et sans précédent », rappelant ses « avertissements répétés concernant le danger d’impliquer de nouvelles parties », ce qui pourrait conduire à une confrontation régionale élargie.

Tandis que l’Iran revendiquait avoir lancé l’opération « Besharaat-e Fath » contre des bases américaines dans la région, des responsables sécuritaires irakiens ont assuré à l’AFP que la base d’Aïn al-Assad, dans l’ouest de l’Irak, n’avait pas été visée « pour l’instant ».

Située dans le désert de la province d’al-Anbar, la base aérienne d’Aïn al-Assad héberge des troupes de la coalition internationale, dont des forces américaines. Selon un responsable militaire irakien, « rien n’a été signalé non plus sur un autre site de la coalition près de l’aéroport de Bagdad », tout en précisant que les deux bases restent en état d’alerte maximale.

Un officier de police basé à Al-Anbar a confirmé qu’aucune attaque n’avait encore été enregistrée, tout en ajoutant : « Nous surveillons la situation de près, au moindre incident ».

D’après AFP


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