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Commentaire – Rencontre Kaïs Saied–Amy Poppe : Cinglante mise au point face aux mensonges

La rencontre du Président Saïed avec Mme Amy Pope, directrice générale de l’OIM, au palais de Carthage, lundi 5 mai, a constitué, à notre sens, un coup de poing qui a fait s’effondrer tous les narratifs mensongers qui trament leurs scénarios autour de la fausse idée selon laquelle la Tunisie joue le rôle du «gendarme de l’Europe».

D’ailleurs, la visite de la directrice générale de l’OIM est non seulement une consécration pour les efforts de la Tunisie qui a traité les Subsahariens en respectant les codes les plus élémentaires des droits humains, mais aussi une réponse positive aux appels du Président de la République à résoudre cette crise avec beaucoup de retenue  et de bon sens en conjuguant les efforts de toutes les parties 

Pourquoi cette visite constitue-t-elle ce coup de poing dont on parle ? Parce qu’en écoutant la déclaration de Mme Amly Pope après sa rencontre avec Kaïs Saïed dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence de la République, nous étions agréablement surpris par l’harmonie de ses points de vue et de sa position avec celle de la Tunisie dans le dossier des migrants en situation irrégulière.

Finalement, la volonté commune est de privilégier les vies humaines pour qu’elles ne se perdent pas en mer, mais non pas de « protéger les frontières européennes» comme le prétendent certains manipulateurs de l’opinion publique. Ainsi, Kaïs Saïed a réitéré la position de la Tunisie basée sur le respect des droits de l’homme, ce qui est aussi l’une des valeurs de l’OIM. La question n’est donc pas une affaire de coercition ou de protection des frontières mais il s’agit de sauver des vies humaines et d’assurer leur dignité. Même le retour doit être consenti et dans le respect de l’intégrité physique et morale du migrant irrégulier. 

De cette rencontre également, nous sommes sortis avec ce constat à notre honneur : dans un contexte régional fragilisé par l’indifférence et les calculs géopolitiques, la Tunisie, avec des moyens limités mais une volonté affirmée et loin des injonctions dictées de l’extérieur, démontre qu’humanité et souveraineté peuvent encore coexister. Le défi migratoire ne relève pas uniquement du ressort de la Tunisie, c’est une responsabilité partagée à l’échelle de toute la Méditerranée.


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