Brahim Bouderbla : on risquait la division du pays entre deux légitimités
Le président du Parlement, Brahim Bouderbala s’est exprimé, vendredi 27 septembre 2024, à propos de la proposition d’amendement de la loi électorale après son adoption par les députés à l’issue de la séance plénière tenue à cet effet.
Brahim Bouderbala a indiqué à l’issue du vote : « Je veux faire part de ma position personnelle que je n’ai pas voulu exprimer plus tôt. Je tiens d’abord à saluer mes collègues qui ont pris l’initiative pour présenter cette proposition parce que nous avons constaté qu’il existe deux institutions officielles qui se disputent les prérogatives et chacune voulant imposer sa position. Nous avons attendu jusqu’à la fin, mais comme aucune formule consensuelle n’a été trouvée, il était possible, et c’est là où se trouve le danger, d’être face à deux légitimités. Cela pouvait entraîner la division du pays entre deux légitimités. Nous avons préféré garder le silence, mais après nous avons pris connaissance des déclarations de certains juges administratifs ayant pris position en faveur d’une partie en particulier. Cela dit, les juges sont tenus par le devoir de réserve et n’ont pas à discuter des jugements dans la presse et les médias. Pire encore un juge administratif a annoncé que les résultats des élections seraient annulés alors qu’aucune partie n’a formulé de recours ».
Le président du Parlement a poursuivi son discours enflammé en assurant que les députés ont le devoir d’anticiper le danger et de réagir conformément à leurs prérogatives et conformément aux dispositions de la Constitution. Il a, également assuré que le Parlement ne défend aucune personne, mais uniquement l’intérêt de la nation.
Rappelons que l’Assemblée des représentants du peuple a adopté la proposition d’amendement de la loi électorale. Le texte a été adopté avec 116 voix pour, 12 refus et 8 abstentions.
S.H
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