Au fait du jour : Triste !

Deux faits de la plus haute importance se sont passés cette semaine. Ils prouvent, encore une fois, que notre professionnalisme mal défini est fait de bric et de broc.

Ce n’est pas la première fois que des «dirigeants» remettent la clé aux autorités de la ville. Ne pouvant continuer à gérer (l’ingérable), ils partent. La confusion qui règne actuellement permet ce genre de comportement. Personne ne réagit, alors que les autorités de la ville n’ont rien à voir avec cette association sportive qui s’est déclarée «professionnelle» rien qu’en accédant, grâce à ses performances, à un statut pour lequel elle n’était visiblement pas prête et  préparée pour répondre à des critères bien définis.

C’est à l’organisme gérant ce sport de se porter garant et non pas aux autorités de la ville. C’est la raison pour laquelle, nous voyons arriver de nouveaux clubs avec une certaine appréhension. Et nous nous posons la question: comment vont-ils s’en tirer?

Ils commenceront par tuer les autres sections en pompant toutes les ressources. Ils se mettront à dos des millions de dettes et finiront par dégringoler en s’acharnant à rester professionnels, alors qu’ils n’ont pas les moyens de l’être.

Ce n’est pas la première fois qu’un responsable paie de sa liberté ses dépassements.  Là aussi, la mauvaise application et le dilettantisme sont la cause de ce drame.

Bien entendu, ces exemples ne seront pas suffisants pour qu’on se décide à être plus ferme. D’ailleurs, nous assistons à la querelle de clochers qui oppose deux clans (deux clubs) d’une même ville pour en  devenir le porte-drapeau, alors que les ressources financières ne suffisaient pas pour un seul. Personne ne bronche et on persiste dans l’erreur. Personne ne veut leur faire comprendre qu’une équipe formée à deux pourrait jouer les premiers rôles.

Tout cela est triste. Et ce qui l’est davantage, c’est que les années passent,  nous  perdons du terrain et nous continuons à fermer les yeux.

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