Sport

Au fait du jour : Pas de confusion

 La Presse — Ces derniers temps, tournent en boucle des annonces faisant miroiter la possibilité de devenir une star du football grâce à  la formation que l’on pourrait recevoir dans une «Académie» sportive. Nous pourrions supposer que chacun peut vendre ce qu’il veut. A condition de ne pas spéculer et écouler un produit avarié impropre à la consommation.

Ces académies sont à la mode. Nous ne serions jamais contre une affaire, une entreprise qui peut faire travailler bon nombre de spécialistes, d’enseignants d’éducation physique et sportive, dont des centaines et des centaines sont au chômage. Mais ce qui inquiète, c’est bien l’aspect formation qui n’est plus pris  en compte. Dans les académies, on prend ceux qui paient.

Dans les écoles de sport, on reçoit des centaines de gamins et on  ne retient que ceux qui ont des qualités. Le choix, donc, se fait avec, pour objectif, la recherche de bons éléments pour les encadrer et les former.

Malheureusement, entre « une école de sport » et « une académie de sport» du genre que l’on crée dans les clubs,  ou celles privées lancées par d’anciennes gloires sportives ou même des particuliers,  il n’y a  pas une simple nuance, mais bien une différence. Une différence énorme.

Les écoles de sport, rappelons-le, ont donné la formidable cuvée de champions et de vedettes confirmés dans toutes les disciplines sportives.

L’Etat, à cette époque, tenait les rênes de ces écoles et se chargeait de tout.

Les clubs avaient pris le relais. La majorité  a baissé les bras et, pour ceux qui en avaient les moyens, piquer les meilleurs joueurs chez le voisin était devenu plus facile. Surtout qu’au niveau des écoles, les parents faisaient la loi, empoisonnaient l’atmosphère et compliquaient la situation, en voulant imposer leurs progénitures.

Cela a ouvert la voie à ces académies, faussées au départ, par les sommes colossales exigées pour y accéder.

La formation? C’est le dernier souci. L’apport pour la discipline sportive ? Tout ce qu’il y a d’aléatoire. Où est l’organe de tutelle?

Comment réagit la fédération concernée qui, légalement, encadre la pratique d’une discipline sportive reconnue dans le pays? Un dossier à examiner de près, tout en s’attachant à retenir les aspects positifs des deux entités, mais en y mettant de l’ordre.


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