Au fait du jour | Du rôle des directeurs techniques
Les textes sont là pour rappeler le rôle de ces techniciens qui ont, à une certaine époque, mis un en place les plans de redressement d’un bon nombre de disciplines sportives. C’étaient des techniciens qui possédaient un vécu, beaucoup d’expérience et surtout étaient de véritables… bourreaux de travail.
Nous nous contenterons de rappeler feu Abdellatif Bohli qui a eu le mérite de concevoir des plans d’action pour le handball tunisien et est allé faire du handball qatari ce qu’il est devenu actuellement.
Et puis, nous avons commencé à assister à la déliquescence de cette fonction. Par la faute de certains comités fédéraux qui se sont emparés des attributions qui revenaient à ces techniciens qui devenaient progressivement des faire-valoir.
Bon nombre ont quitté les lieux et ont offert leurs services aux différentes confédérations africaines ou aux différentes fédérations arabes et internationales, refusant par voie de conséquence d’occuper un poste sans pouvoir agir sur les évènements.
Presque toutes les fédérations ont choisi cette mise à l’écart de ces techniciens. D’autres ont fait de leur poste un moyen de pression sur les athlètes, profitant de la faiblesse des bureaux éxécutifs en place.
Alors que la Tunisie a été pionnière dans la création de ce poste, les techniciens de valeur ont quitté le territoire. Ils sont donc allés monnayer leurs connaissances ailleurs, dans les pays du Golfe ou en Afrique notamment. Ce n’est donc pas un hasard que la plupart des fédérations dissoutes ont perdu pied techniquement. Les abus de pouvoir, l’absence totale de programmation qui tienne la route, ont considérablement affaibli des disciplines sportives qui ont, pourtant, eu l’honneur d’accéder aux marches des podiums mondiaux ou olympiques
Il nous semble aussi que l’absence de contrôle de la part de la tutelle a été pour beaucoup dans ce laisser-aller. Des fédérations, il est vrai, se sentaient assez fortes pour accaparer les attributions des DTN en place.
D’ailleurs, n’étaient les problèmes vécus par la FTF, nous n’aurions pas eu ce ridicule championnat à deux poules avec une compétition saucissonnée, sans rythme, sans vie, d’aucun apport pour le football tunisien.
Maintenant que va t-il se passer?
Allons-nous assister au même manège ou les instances concernées prendront-elles en main ces techniciens initialement chargés de promouvoir la discipline sportive dont ils ont la charge ou laisseront-elles les choses en l’état ?
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