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Anouar Harathi : l’Office national de l’huile doit intervenir !

 

L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) a exprimé sa préoccupation face à l’effondrement des prix de l’huile d’olive, réclamant le stockage de l’huile d’olive par les agriculteurs et par les huileries outre l’intervention de l’Office national de l’huile pour acheter l’excédent de production qui se trouve dans les huileries. C’est globalement ce qu’a expliqué, vendredi 29 novembre 2024, le membre du bureau exécutif national de l’Utap, chargé du commerce intérieur et maghrébin et de la commercialisation, Anouar Harathi.

 

Le responsable a expliqué, au micro d’Amina Ben Doua lors de son passage téléphonique dans l’émission Midi Show sur Mosaïque Fm, que la production mondiale est équivalente à la consommation mondiale d’huile d’olive, donc contrairement à l’année dernière, les donneurs d’ordre et importateurs ne sont pas pressés pour sécuriser des contrats. Mais, en temporisant les ventes jusqu’à début de l’année prochaine, les prix vont repartir à la hausse et les importateurs seront obligés d’acheter de chez nous pour combler leurs besoins. Ainsi, et à partir du 5 janvier 2025, de nouveau contrats et propositions d’achat seront soumis au marché international.

Entretemps, les autorités tunisiennes doivent réagir en stockant l’huile, afin que cette denrée soit vendue à des prix qui couvrent le coût de production pour que les agriculteurs ne soient pas lésés, surtout qu’au vu de la sécheresse, les coûts ont été exorbitants. Le prix de vente dépendant généralement de trois composantes ; l’offre et la demande, les cours internationaux et le prix au niveau du marché intérieur. Il a appelé, dans ce cadre, le ministère de l’Agriculture à prendre en considération ce point pour que le prix de vente au niveau de l’agriculteur ne soit pas en dessous de seize dinars pour le kilo d’huile d’olives.

 

Anouar Harathi estime que la profusion d’offre vise à baisser les prix et qu’il y a 30.000 à 40.000 tonnes à éponger sur le marché par l’Office national de l’huile, chose qui est dans ses cordes vu que sa capacité de stockage est de 80.000 tonnes. S’agissant du problème des finances publiques, le responsable pense qu’il n’est pas nécessaire que l’office paye directement ce qu’il achète mais juste s’engage à le faire. L’objectif étant de sécuriser la production nationale.

 

 

I.N.

 


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