Anouar Brahem au festival international de Dougga : Les retrouvailles avec la scène tunisienne
Entouré de ses fidèles musiciens Klaus Gesing (clarinette basse, saxophone soprano), Björn Meyer (guitare basse) et Khaled Yassine (bendir, darbouka), il revisitera ses propres territoires musicaux, jetant un regard neuf sur son univers qui, sans cesse, oscille entre pudeur et sensualité, nostalgie et recueillement.
Sept ans après son dernier passage en Tunisie, l’authentique maître enchanteur du oud, Anouar Brahem, retrouvera son public le 6 juillet 2024 pour un concert exceptionnel au Théâtre romain de Dougga, un cadre parfait pour marquer ces retrouvailles.
Depuis près de quarante ans et avec une discographie riche désormais de pas moins de 11 albums, Anouar Brahem n’aura arrêté de remettre en jeu la tradition musicale arabe millénaire, dont son oud est l’emblème le plus délicat, en la confrontant aussi bien au jazz moderne qu’aux sophistications harmoniques de l’écriture savante occidentale et aux raffinements formels d’autres cultures ancestrales orientales.
Sa dernière prestation en Tunisie remonte à 2017 au Festival international de Hammamet, de nombreuses tournées internationales s’en sont suivies, et celle en cours actuellement qui réserve une seule escale tunisienne dans le cadre du festival international de Dougga prévu du 29 juin au 10 juillet 2024.
crédit photo : © Thomas Daskalakis
A cette occasion et entouré de ses fidèles musiciens, Klaus Gesing (clarinette basse, saxophone soprano), Björn Meyer (guitare basse) et Khaled Yassine (bendir, darbouka), il revisitera ses propres territoires musicaux, jetant un regard neuf sur son univers qui, sans cesse, oscille entre pudeur et sensualité, nostalgie et recueillement.
En passeur de cultures, il ouvrira des brèches dans le temps et dans les genres pour nous servir sa musique à la fois tendre et rigoureuse qui a fait voyager et rêver tant de cœurs et d’esprits.
Un répertoire pensé après des années d’expérience partagées avec son Quartet créé en 2009, qui mêle, à quelques compositions habituelles du groupe, des morceaux empruntés à des albums plus anciens (Madar, Thimar, Astrakan Café, Le Voyage de Sahar…) ou récents (Blue Maqams).
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