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Ahmed El Karm dénonce une Loi de finances 2022 sans décrets d'application


L’ancien président de l’Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF), Ahmed El Karm, est revenu, mardi 22 mars 2022, sur la non-publication des décrets d’application de la Loi de finances 2022. 

 

Invité de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso sur Express FM, il a signalé que cela avait un impact direct sur les entreprises qui, en l’occurrence, ne peuvent bénéficier des mesures annoncées dans la Loi de finances, et sur la crédibilité du gouvernement fortement inhérente à son efficacité dans l’exécution.   

 

Il a précisé que jusqu’à l’heure, huit décrets présidentiels et sept décrets gouvernementaux en plus de plusieurs autres conventions n’avaient pas été publiés. 

 

Notant que le gouvernement a, en ces circonstances, besoin de rétablir la confiance en mettant en œuvre les mesures du ministère des Finances, Ahmed El Karm a appelé à accélérer la publication des décrets d’application. 

 

 

Commentant la dégradation de la note souveraine de la Tunisie de B- avec perspectives négatives à CCC par l’agence de notation Fitch Ratings la semaine dernière, il a souligné la nécessité de mettre en œuvre les réformes nécessaires suivant un consensus entre le gouvernement et les parties sociales. 

 

« La solution doit être tuniso-tunisienne », a-t-il ajouté rappelant que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fait preuve de flexibilité en ce qui concerne certaines réformes en démontrant que l’organisation était prédisposée à les approuver à condition que le coût social soit partagé de façon équilibrée. 

 

Ahmed El Karm a estimé, par ailleurs, que cette dégradation qui « n’était point une surprise » était un signe d’alerte qui devrait être pris en considération.

 

 

 

 

Vendredi, Fitch Ratings a abaissé la note de défaut émetteur à long terme en devises de la Tunisie de ‘B-‘ avec perspectives négatives à CCC expliquant cette décision par les retards accusés dans la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). 

 

 

L’agence a indiqué qu’en dépit des efforts déployés pour conjuguer les efforts entre le gouvernement et les organisations syndicales afin de parvenir à un accord sur le programme de réformes, une forte opposition sociale s’est installée contre les réformes fiscales à entreprendre. 

 

N.J. 


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