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Ahmed Chaftar appelle à une réforme administrative après l'affaire du drapeau turc

 

Commentant l’affaire du drapeau turc hissé au-dessus d’un bâtiment administratif relevant de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), le membre de la campagne explicative du président de la République, Ahmed Chaftar, a estimé, mercredi 11 septembre 2024, qu’il faut une réforme administrative réelle.

« Quelles que soient les raison et les dessous, ce qui est clair c’est qu’il y a une mauvaise discipline et un relâchement au sein de toutes les administrations, et non pas seulement au sein de la SNCFT. Ce qu’il faut maintenant c’est une vraie réforme administrative », a-t-il affirmé en soutenant qu’il n’y a pas de différence entre une personne qui se trompe de drapeau, une personne qui arrive en retard à son travail, une personne qui se pointe au travail puis se faufile sans autorisation et une personne qui s’absente et ramène un faux certificat médical, un comportement répandu dans toutes les administrations.

Et d’ajouter aux responsables : « Il faut créer une nouvelle approche numérique sur tout le travail au sein des administrations, dont le minima serait un contrôle systématique ».

 

Pour Ahmed Chaftar, il faut réfléchir sérieusement à ce sujet, il faut une réforme administrative et un renforcement du contrôle de toute la chaîne, de la ponctualité des employés jusqu’à leur performance et productivité ainsi qu’un système de contrôle qui permet de réduire au maximum ce genre d’erreur.

 

La veille, un drapeau a été hissé par erreur au-dessus d’un bâtiment d’une administration tunisienne de la SNCFT, poussant cette dernière à présenter ses excuses et à ouvrir une enquête.

Mercredi 11 septembre 2024, on a appris que le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a autorisé l’ouverture d’une enquête judiciaire, qui a été prise en charge par la sous-direction des affaires criminelles à El Gorjani. Après avoir mené des enquêtes et des auditions, il a placé quatre personnes en garde à vue, une cinquième personne a été laissée en liberté.

 

I.N.

 


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