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Abdelkefi : ceux qui échangent la liberté contre la sécurité et se ruent derrière un sauveur ont été trahis par l'État

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Abdelkefi : ceux qui changent la libert contre la scurit et se ruent derrire un sauveur ont t trahis par ltat

Le président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a considéré qu’échanger la liberté contre la sécurité et la stabilité était l’une des pires transactions à réaliser. « Avant la révolution, la sécurité était relativement répandue. Après la révolution, la liberté était relativement répandue. Je dis relativement, car elles étaient à chaque fois en deçà des attentes et des espérances, malgré le sacrifice de l’une d’entre elles au profit de l’autre », a-t-il ajouté.

Dans une publication Facebook du 25 mai 2023, Fadhel Abdelkefi a estimé que les individus, cherchant la prospérité économique et sociale, étaient prêts à sacrifier la liberté, avaient en réalité été abandonnés par l’État. Ce dernier ne leur a pas garanti le minimum d’une vie digne et de dignité.

« Ils n’ont vu de la liberté que les discours, non contrôlés et non sanctionnés, d’accusation de trahisons, d’insultes et de fausses accusations ayant touché tout le monde. J’ai subi cela dès mes débuts dans le monde de la politique et notamment durant la dernière période. Certains pseudo-révolutionnaires, n’ayant pas apprécié mes positions politiques, ont transformé la liberté d’expression en un prétexte pour m’accuser et porter atteinte à ma dignité et à la dignité et à l’honneur de ma famille…. Je les poursuivrai en justice… Malheureusement, ces pratiques odieuses se sont infiltrées au sein de notre société et sont devenues monnaie courante », a-t-il ajouté.

Fadhel Abdelkefi a indiqué qu’une autre catégorie était intransigeante face à la préservation de la liberté, mais au détriment de la situation socio-économique. Il ne s’agit pas, pour eux, d’une priorité et ne l’abordent pas comme étant une composante essentielle à la préservation et à la protection de la liberté et de la démocratie de toute déviation individuelle ou collective.

Le président de Afek Tounes a évoqué un manque de mécanismes permettant de concevoir et d’appliquer des solutions. Ceci pousse la catégorie sacrifiant la liberté à se ruer, coûte que coûte, derrière un sauveur qui va les épargner de la pauvreté, de la précarité et d’une vie difficile. Ceci comprend, selon lui, le sacrifice des acquis pour lesquels on ne pensait plus militer.

« Au final, la transaction ne peut pas avoir lieu. Penser que le peuple doit choisir entre l’une d’entre elles est une erreur et n’est qu’illusion. Le résultat est toujours, et comme l’a montré l’histoire, est la perte des deux.

Je crois que garantir la sécurité et la liberté en même temps est possible, voire un devoir. Il n’y a pas de futur pour la Tunisie sans sécurité ou sans liberté… Il n’y a pas de démocratie et de liberté en l’absence de prospérité économique et sociale. Il n’y a pas d’avancement et de développement économique et social sans solidarité, participation et contribution des fils et des filles de la Tunisie, dans le cadre d’un seuil minimum d’éthique et du vivre-ensemble », a-t-il écrit.

Fadhel Abdelkefi a considéré qu’en dépit de la complexité et la difficulté de la situation actuelle, il restait un espoir pour la Tunisie. Il a clos la publication par son célèbre hashtag « Par un trait de stylo ».

 

 

 S.G

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