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Abbou dénonce un 'jeu politique' dans l'affaire de complot et annonce une plainte contre Attessia

Abbou dnonce un « jeu politique » dans l’affaire de complot et annonce une plainte contre Attessia

 

L’avocat et politicien Mohamed Abbou est intervenu lundi 3 février 2025 sur les ondes de Mosaïque FM au sujet de l’évolution du procès dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État.

« Le procès à distance a été instauré sous le gouvernement d’Elyes Fakhfakh, dans un contexte précis lié au Covid-19 », a indiqué M. Abbou, en référence à l’intrediction imposée au détenu d’assister aux audiences. Il a ensuite qualifié ce processus judiciaire de jeu politique, où des hommes politiques ont été transformés en terroristes en l’absence d’un organe judiciaire indépendant.

À propos de l’émission diffusée sur Attessia TV, il a dénoncé des informations mensongères et des documents qui n’ont aucun lien avec l’affaire en question. La chaîne a en effet diffusé un reportage vendredi suivi d’un plateau où le « chroniqueur » de l’émission Riadh Jrad a lancé des accusations publiques contre les personnes citées dans l’affaire.

« Une plainte a été déposée aujourd’hui contre l’émission pour diffusion de fausses informations diffamatoires », a ajouté l’invité de Midi Show. Il a poursuivi : « Le juge d’instruction qui a fui au Qatar nous a informés qu’il avait été menacé afin qu’il émette des mandats de dépôt ».

Mohamed Abbou a ensuite rappelé que la procédure judiciaire avait été engagée à la suite d’un courrier de la direction de la police judiciaire et que le signataire de ce courrier avait ensuite été arrêté pour des soupçons de corruption.

« Nous avons des informations selon lesquelles certaines parties ont reçu des pots-de-vin d’un homme d’affaires », a-t-il indiqué.

M. Abbou a ensuite expliqué que les documents du dossier se basaient sur des écoutes de conversations privées entre opposants, enregistrées dans le cadre de leur activité politique.

« Nous avons présenté une demande au président du tribunal de première instance de Tunis, en vertu de l’article 62 du décret 115 de l’année 2011, afin que les médias puissent couvrir le procès », a-t-il conclu.

 

 

H.K 


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